Des voyages qui concilient découverte et préservation de la biodiversité au Kenya et en Tanzanie
POURQUOI PAS LE MASAI MARA ?
En adéquation avec nos valeurs de respect du bien-être animal, nos objectifs écotouristiques et nos expériences sur le terrain, nous ne proposons pas de safaris dans la réserve de Masai Mara car nous ne souhaitons pas contribuer au tourisme de masse et accentuer la dégradation de la biodiversité.
Quelques explications.
Sur-fréquentation
Connue mondialement pour sa faune sauvage et pour la grande migration qui se déroule de juillet à octobre chaque année, le Masai Mara est victime de son succès. Le Masai Mara pendant la migration, c'est plus de 3000 touristes par jour pendant 4 mois, soit autant que le Parc Astérix.
Contrairement aux conservancies au nord du Mara qui sont gérées par les communautés, aucune restriction n'a été faite sur le nombre de véhicules autorisés dans la réserve.
Il n'est donc pas pas rare de voir plus de 60 véhicules agglutinés autour d'un animal.
Dérangement, hors-piste & dégradation des sols
Le dérangement a un impact direct sur les déplacements et l'équilibre des territoires des animaux mais aussi sur leur survie : un guépard en chasse gêné par un groupe de véhicule n'aura rien à manger ou à ramener à ses petits. Pire, la danse des 4x4 qui essaient de s'extirper du lot engendre parfois des accidents meurtriers pour les animaux, notamment les petits et les jeunes.
Malheureusement, on assiste quotidiennement au dérangement des animaux à cause de comportements inadéquates : cris, bruits ou lancer de déchets pour faire bouger l'animal ou encore hors-piste pour se rapprocher et faire une photo au smartphone. Le hors-piste n'est autorisé que dans certaines parties de la réserve, les endroits très peu fréquentés, ce qui n'est pas le cas le long de la rivière Mara. Le Kenya Wildlife Service a donc été obligé de mettre en place une patrouille anti harcèlement qui surveille et intervient en cas de non-respect des règles du bien-être animal.
Le tourisme de masse et le hors-piste ont aussi des conséquences sur la nature qui est inévitablement dégradée. Le sol n'ayant pas le temps de se régénérer, l'équilibre est perturbé, ce qui accroit davantage les effets du dérèglement climatique.
Les solutions
Fin 2023, le gouvernement kenyan a décidé d’augmenter drastiquement le tarif de l’entrée au Masai Mara pour voir diminuer le nombre de visiteurs et laisser à la nature le temps de reprendre ses droits. Les lodges ont suivi et ont également augmenter leurs tarifs.
''Il y a parfois plus de touristes que d'animaux'' nous explique un guide en novembre 2023. Peut-être vaut-il mieux attendre un peu et laisser souffler la nature pour découvrir un Masai Mara qui a repris des forces et des couleurs !
Nos alternatives
Nous avons donc choisi de vous proposer des alternatives au Masai Mara : les conservancies au nord de la réserve, qui sont gérées par les communautés. Ici, le tourisme y est régulé. Ces endroits préservés du tourisme vous permettront de vous reconnecter à la vraie nature du Kenya et de vivre des safaris et expériences en totale adéquation avec nos valeurs.
Le meilleur du Kenya !